l'escalade de la grande muraille de Chine

Alors voila cette journée on l'a prévue à l'avance, et on a même prévu de se lever tot !! Et oui pour faire la grande muraille de Chine il faut prévoir une belle journée car de toute façon c'est plutôt loin de Pékin et autant avoir du temps une fois tout la haut pour profiter du paysage. Alors réveil à 7h c'est dur ca faisait longtemps mais bon quand on sait où on va ca aide à ouvrir les yeux. On y va avec un autre couple de français, un ami d'Antoine et sa copine. Apres avoir longtemps cherché comment se rendre à la muraille on a décidé de l'itinéraire. En fait la muraille de Chine n'est visitable que sur quelques sites, aux autres endroits il n'y a plus grand chose, et oui avec le temps la muraille s'efface. Il y a trois grands sites qui sont Badaling, Mutianyu et Simatai. Les sites de Badaling et Mutianyu on tous les deux été rénovés pour permettre de voir comment était la muraille avant l'effet du temps Mais il parait que Badaling est le Disneyland paris de la muraille c'est à dire des millions de touristes et attrape touristes donc pas très authentique. Simatai étant beaucoup plus éloigné que les deux autres sites on a opté pour Mutianyu. Ah si il y a également un quatrième site où l'on peut visiter la muraille de Chine mais il faut savoir que ce site là n'est pas contrôlé par le gouvernement mais plutôt par les paysans du coin qui ont tout de suite compris le filon et  imposent des barrages tous les 100 m où l'on doit payer pour passer, donc avis aux amateurs. Un français aurait essayé de se révolter contre ce système en forçant un barrage, il s'est retrouvé avec un couteau de boucher pointé sous la gorge et oui alors Mutianyu et ses gardes c'est pas si mal !! On a du chercher longtemps sur internet comment s'y rendre car l'oublie des guides est vite arrivé et c'est ce qui s'est passé, donc visite de pékin sans guide touristique mais on s'en sort quand même tres bien. Alors pour se rendre à Mutianyu il y a deux façons, la première prendre un bus le 916 qui part de la gare routière de Pékin et ensuite prendre un taxi (illégal, pas le choix) pour se rendre au pied de la montagne. Et la deuxième solution beaucoup plus simple mais aussi plus chère c'est de prendre directement un taxi depuis Pékin et négocier le prix aller et retour pour qu'il nous emmène a la muraille.
Au début on a opté pour la solution du bus, mais une fois dans le taxi et après avoir entamé la discussion avec le chauffeur celui nous a proposé de nous y emmener. Bon bien sur il voulait un prix super élevé, dans les 400 Yuan mais tout bon chinois sait que dans un moment pareil il faut négocier. Après quelques minutes et quelques coups de fils à un ami du chauffeur qui parlait un peu anglais on est tombé d'accord sur un prix de 300 Yuan qui nous paraissait totalement raisonnable étant donné qu'on était 4 dans le taxi, ce qui fait donc dans les 7 € par personne. Bien sur ce prix est l'aller retour, ne surtout pas faire la bêtise d'oublier de négocier le retour sinon le chauffeur sera en position de force une fois là bas. Et autre chose aussi, ne lui donner que la moitié, ou un peu plus, de la somme pour l'aller et l'autre moitié au retour. Les entourloupes arrivent tres vite ici et il faut quand même bien se méfier. On a également du négocier l'heure de retour, c'est à dire l'heure a laquelle on part de la muraille, lui voulait 14h ce qui faisait un peu tôt mais encore une fois après quelques minutes on a opté pour 15h30 ce qui nous laissait le temps de profiter du paysage une fois la haut sans se presser.

Donc ca y est nous voila confortablement installés dans le taxi sans se préoccuper de quoi que ce soit. Bon ok ca n'est pas vraiment la vraie aventure à 100%, le bus aurait été plus typique mais le taxi a quand même pas mal d'avantages no négligeables. Et en plus notre chauffeur était super sympa, bon il ne parlait que chinois mais même avec ca on a compris qu'il aimait bien les français, comme beaucoup des chinois. Le voyage de Pékin à la muraille est quand même relativement long (même si plus rapide en taxi), il faut bien compter 2 belles heures, on a eu quelques bouchons à la sortie de Pékin. Et les bouchons chinois c'est quelque chose à voir, même si les voitures sont à l'arrêt à cause du bouchon il y en aura toujours d'autres qui essaieront de s'infiltrer pour profiter d'un espace minime et donc créer un bouchon encore plus gros, merci !

Au bout de deux heures et une grosse sieste le chauffeur nous fait signe de regarder par la fenêtre, ca y est on la voit. Celle que l'on n'a vu qu'en photo est devant nos yeux. Et ya pas à dire elle est énorme et super longue (pas de mauvais esprit ici s'il vous plait). La muraille de loin est imposante, et encore on n'était qu'en bas de la montagne. Le taxi nous a monté jusqu'au parking qui est situé à mis hauteur du haut de la montagne et après surprise il faut marcher, ou plutôt grimper les milliers de marches. Moi qui adore le sport je suis fan !
Bon en réalité il y a une autre possibilité c'est de prendre un téléphérique qui nous monte jusqu’au sommet en cas de fatigue intense. Mais bon même moi qui déteste le sport j'ai été d'accord pour prendre les escaliers, d'un autre coté avais-je vraiment le choix?... Alors c'est parti escalade de la montagne, ah oui avant il faut payer bien sur car rien n'est gratuit ! C’est environ 40 Yuan pour avoir le droit de monter au sommet et aussi assez cher pour le téléphérique mais là j’en ai aucune idée et 70 Yuan pour la surprise finale. Et oui car pour la descente à Mutianyu il y a une petite surprise pour les amateurs de vitesse, on nous propose de la faire en luge d’été !! Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est une sorte de luge avec des patins qui glisse dans un long serpent en aluminium tout en bas de la montagne, ca va en général assez vite mais rassurez vous il y a des freins !! Bon à un moment je me suis dit que c’était peut être pas de la tres bonne qualité vu que c’était en Chine (ceci n’est plus simplement un préjugé, ca a été vérifié, même les sacs plastiques chinois, quand on va faire des courses c’est de la mauvais qualité), donc un petit coup de stress. Et oui car avec la vitesse on peut, si c’est mal fait sortir de la piste et là on peut dire bonjour aux petits oiseaux. Mais ce qui est assez marrant c’est qu’il y a écrit sur plusieurs panneaux et cette luge n’a pas été faite par des chinois mais par des allemands ce qui est parait il un gage de qualité. Les chinois eux-mêmes pensent qu’ils font des choses de mauvaise qualité c’est fou ca. Bon de toute façon nous voila rassuré et après avoir payé une belle somme (quand même 11€ par personne) on se lance dans la grimpette. Le départ est assez sympathique car bordé d’étalages avec des vendeurs de souvenirs, bon ok c’est kitch mais au moins ca fait passer le temps de la marche et on ne sent pas trop l’effort. Mais au bout de 10 minutes de marche il n’y a plus cette distraction et la pente se fait légèrement plus rude. Sniff c’est dur !!! En fait ce  ne sont que des marches, des marches des marches des marches à portée de vue. C’est à en devenir dégouté des marches. Mais heureusement on a eu le droit à quelques petites distractions en montant. Et oui on a fait la connaissance d’un charmant petit serpent, euh en fait petit c’est pour dire mignon car il n’avait rien de petit ce serpent. Il est passé à deux pas de nous juste à coté des marches. Là forcement ca ne fait plus rire du tout de voir ca car on se dit que si il y en a un c’est qu’il y en a forcement d’autres. En plus ca rampe super vite cette merdouille je ne sais pas si on aurait eu le temps de l’éviter s’il avait décidé de nous suivre. Bon alors c’est sueurs froides le cœur qui bat à 100 à l’heure et oui ca fait peur de voir un serpent en liberté surtout quand on se trouve à je ne sais combien de kilomètres d’altitude et qu’on se dit que si on se fait piquer le temps de redescendre et on n’a déjà plus de jambes et ensuite qu’en Chine le premier hôpital est à 2h de route et je ne sais dans quelle condition sanitaire. Bon allez je panique vous allez dire mais mettez vous un peu à notre place et vous ferez légèrement moins les malins. Donc c’est un peu la peur au ventre et le regard radar que l’on a continué. On a également essayé toutes les techniques qui sont censées effrayés les serpents, celles que nos parents nous ont apprises quand on était petits et qu’on ne sait pas si elles marchent vraiment. La plus connue consiste à taper fort du pied par terre et à chanter tres fort. On m’a toujours dit que ca faisait des vibrations dans le sol et que du coup ca éloignait les serpents. Mais bon est-ce vrai ou seulement une histoire que l’on raconte aux enfants une fois qu’on a essayé de leur faire peur en leur disant que la région était infestée de serpents ??? Quoi qu’il en soit on a décidé de faire confiance aux parents (c’était surtout la seule technique pour nous rassurer) et on s’est mis à marcher en tapant du pied tres fort et parler super fort. Forcement les petits français se sont tapés l’affiche, en d’autres termes on s’est bien fait remarquer par les autres groupes qui ont du nous prendre pour des fous. Bon ca y  est on a détruit l’image des français en Chine désolé.
Allez on continue notre ascension et depuis qu’on a vu ce serpent on ne fait plus de pause, trop peur de s’asseoir sur une pierre où il y a un intrus dessous, donc on fait la dernière partie de l’ascension d’une traite. Ca fait quand même un paquet de marches ! Bon les hommes qui sont des hommes disent que non ca n’est rien du tout ! Merci les hommes !!! Eux ils sont grands et forts et nous aucun muscle on a compris merci ! Bon quoi qu’il en soit ca fait une sacrée trotte et sans pause mais à un rythme tranquille je dirai qu’il faut bien une heure de montée d’escaliers. En chemin on a fait une autre rencontre mais cette fois ci un peu plus sympa que le serpent, on a vu un âne, juste à coté de la muraille. On n’a pas trop compris au début à quoi il servait ici mais il avait l’air plutôt sympa, pas comme le serpent.

Notre ami l'âne, j'ai bien essayé de prendre une photo du serpent aussi mais il m'a fait un peu trop peur et est parti trop vite

Bon c’est après, une fois à l’intérieur de la muraille que l’on a compris. Il y a assez souvent des chinois qui vendent de l’eau, des cartes postales ou des gâteaux et effectivement le seul moyen de monter tout ca la haut sans se casser le dos c’est bien de les monter à dos d’âne. Donc un peu partout au pied de la muraille on peut croiser des ânes qui passent toute leur journée à attendre que leur maître ait bien fini de vendre son eau. En général ces vendeurs sont plutôt sympas quoi que parfois un peu trop insistants, on n’y peut rien si on n’a pas soif nous, laissez nous tranquilles !

Donc ca y est on est sur la muraille, la vraie de vraie, celle qu’on apercevait de tout en bas et bien on l’a fait on y  est ! Il y a un dicton chinois qui dit que tant que l’on n’a pas gravi la grande muraille de Chine on n’est pas brave et bien me voila bien brave … lol bon sincèrement c’est vrai que ca fait plaisir d’y être arrivé et les marches en valent la chandelle. C’est affolant une fois là haut. Jamais je n’aurais cru ca aussi beau aussi grand !!! La grande muraille on se l’invente facilement dans sa tête grâce aux photos et aux récits mais quand on y est ca n’a absolument rien à voir. On a une impression d’étendue, de voler, d’être le roi, ou plutôt la reine, du monde. C’est tout bonnement magnifique il n’y a aucun mot pour décrire cette énorme étendue qu’on surplombe.

Premiers pas un peu chancelants sur la muraille de Chine.

Pour info la muraille était à l’origine simplement des petits tronçons ou tourelles érigées afin de contrôler le pays et empêcher les mélanges des troupeaux, puis quelques années plus tard éviter l’invasion des turques et des mongoles et donc petit à petit ils l’ont complétée en reliant les tourelles entre elles et créant ainsi la muraille de 6700 km de long. Aussi à savoir, 10 millions de personnes sont mortes pour sa création. Les ouvriers sont d’ailleurs enterrés sous les fondations de la muraille, honneur suprême parait-il. En sachant tout ca on se rend compte de l’ampleur de la tache. Et surtout une fois que l’on a les pieds sur les pierres de la muraille on se dite que ca a été un boulot fou. C’est tellement grand que l’on a du mal à imaginer que ce sont des hommes sans machine qui l’ont construite. Enfin je crois que je n’ai jamais été aussi émerveillée que ca par quelque chose. C’est simplement beau et épatant Par contre une fois là haut le vertige bien assez rapidement moi qui adore pourtant les sports extrêmes et n’ai jamais ressenti la moindre sensation de vertige là c’est chose faite ! C’est pas le vertige de regarder le sol car la muraille doit faire dans les 20 mètres de haut au dessus de la montagne donc là ca va encore, mais c’est surtout le fait que les marches ne soient pas droites en fait certaines marches sont décalées vers le haut et d’autres vers le bas ce qui donne une sensation assez désagréable surtout lorsqu’on est dans une partie qui descend assez fort. D’un autre coté la muraille suit les mouvements de la muraille c’est normale qu’elle ne soit pas toujours très droite mais bon…

Nos amies les marches, on ne voit pas trop que'elles sont bancales mais je vous jure qu'elles le sont

De Mutianyu on voit que la muraille est vraiment très longue, on la voit serpenter en haut des montagnes, disparaître derrière un mont et réapparaitre un peu plus loin. Elle est vraiment imposante. Ce jour là on a eu de la chance car il n’y avait pas beaucoup de monde on a donc pu prendre de belles photos pas trop encombrées par les visiteurs et avec un soleil qui était plutôt supportable. En haut de la muraille le sport n’est pas terminé car il faut continuer à monter et descendre, la muraille fait des hauts et des bas, donc c’est bon pour les jambes et les fesses, et encore une fois que des marches mais à chaque nouvelle montée on découvre un nouveau paysage magnifique donc forcement on veut continuer à marcher, à monter, à descendre. Mais au bout d’un moment ben on fatigue et oui on est des Hommes bon c’est vrai les hommes avec un petit h eux fatiguent moins vite, mais moi j’en peu plus alors une pause photo s’impose !!

les vendeurs d'eau, de cigarettes et de cartes postales sur la muraille

Ca y est il est presque l’heure et le taxi va nous attendre et si on est en retard il va surement nous faire payer un peu plus donc on décide de descendre pour notre plus grand bonheur car bien évidemment on a pris l’option luge d’été allemande !!! La luge d’été j’en avais déjà fait avant sur les pistes de ski qui se reconvertissent en été. Mais là c’est différent, c’est beaucoup beaucoup plus long ! Rien avoir avec celles en France, c’est de la gnognotte celle de Super Besse ou de je ne sais plus quelle station dans les Alpes. Cette luge descend sur un toboggan super grand qui part du haut de la muraille et arrive en bas de la montagne.  Que du bonheur à fond la caisse ! Mais par contre un conseil fermez la bouche sinon vous allez gober une quantité astronomique de moucherons et insectes en tout genre, je sais ca n’est que de la viande mais bon… si vous n’en n’êtes pas trop friands il suffit de fermer la bouche c’est tout ! Et sinon le buffet insecte est gratuit, c’est ca l’avantage ! Bon sur la fin du parcours on tombe sur des espagnols qui étaient partis quelques minutes avant nous mais qui freinaient comme des fous du coup, faute de pouvoir les doubler, on a gentiment freiné comme nous le criaient tous les chinois qui faisaient la sécurité du parcours. Ca y est nous voilà en bas sains et sauf donc je confirme c’est bien de la bonne qualité cette luge, ou alors on a eu beaucoup de chance…
Il nous reste 30 minutes l’heure du départ, on décide donc de se plonger dans l’artisanat local ou plutôt les vendeurs de souvenirs. Et ca y est on est à nouveau dans la négociation, ca nous a manqué !! On arrive vraiment, au final, à avoir des souvenirs pour pas cher du tout ! Après à savoir si ca nous sert à quelque chose ces souvenirs ca c’est une autre histoire. On est tellement accro à la négociation que parfois on négocie des choses que l’on ne veut même pas, on met donc un prix tres bas étant sur que l’on ne l’aura pas et on s’amuse. Le seul problème c’est que parfois même si le prix est tres bas et bien la vendeuse finit par nous le lâcher à notre prix et nous assez embarrassés on doit lui expliquer que l’on ne veut pas de son souvenir même au prix où on le voulait. Bon pas la peine de dire que ca ne se fait absolument pas, c’est un manque de respect total vis-à-vis des vendeurs et les chinois peuvent les voir comme une humiliation. C’est promis on le refera moins !!

A 15h30 on part à la recherche de notre chauffeur et avec soulagement on découvre qu’il est toujours là. Et heureusement car sinon je ne sais pas comment on serait rentrés à Pékin. Le chemin du retour est passé beaucoup plus vite étant donné qu’on était tous sur les rotules et qu’on a sombré dans le sommeil assez rapidement. Mais deux heures plus tard nous voila a l’hôtel avec une seule envie dormir !!! Seulement on a l’estomac bien vide (le déjeuner du midi était composé de gâteaux, chips et bananes, assez léger quand même). On part donc dans les petites ruelles à la recherche d’un restaurant plus ou moins propre et agréable. On passe par des rues qui empestent le poisson mort et l’eau pourrie. En fait pendant la journée, dans cette rue, de nombreux marchands de fruits, viandes et poissons s’entassent, alors forcement à la fin de la journée je ne donne pas cher des poissons qui restent. La viande aussi ne me tente pas du tout, rien pour la tenir au frais, elle pend accrochée à un gros hameçon en plein soleil et un morceau de tissu tourne au dessus afin d’éviter que les mouches ne s’approchent de trop prés. Seul les fruits sont assez atrayants et d’ailleurs on en achete quelques uns dont un que l’on n’a jamais vu, une sorte de grosse coque noire dans laquelle on decouvre quatres quartiers qui ont la texture et la couleur du lichis mais le goute de l’orange et d’autre chose d’indefinissable. Ce sont des fruits totalement inconnus en France mais qui se vendent partout ici. C’est plutôt bon même si je n’en mangerai pas des milliers.

Le fameux fruit

Mais je ferai un peu plus tard un article sur la nourriture chinoise. Juste quelques mots pour parler du restaurant de ce soir, au fond de cette ruelle qui ne sent pas la rose. Il a pourtant l’air tres propre et les plats plutôt bons, on s’y arrête donc et on essaye de commander. Seulement le problème c’est que la carte est écrite en caractère chinois que l’on a beaucoup de mal a déchiffrer. Dans certains restaurants ils ont des cartes en anglais ou alors des cartes avec des photos et ici coup de chance il y a les photos. On commence donc par rapport à la photo si elle a l’air appétissante ou pas sans réellement savoir ce qu’il y a dedans. Je vous ai pris quelques photos de notre menu du soir mais elles sont légèrement floues et puis j’ai fait ca assez rapidement car prendre des photos de nos plats ca peut paraître légèrement stupide dans un resto. Donc voila quelques photos volées.

Basique un premier plat de riz du style cantonnais, et en arriere plan quelquechose de moins courant du tofu en plauqettes qu'il faut tremper dans un sauce fermentée au soja, assez special comme gout et je dois meme dire pas tres bon.

la specialité du jour apparemment, pour celui la on n'avait pas la photo... en fait ce sont des os de poulets entourés de gras avec un tout petit peu de poulet et il faut arriver a dechiquetter ca avec des baguettes. pour info on a regardé comment les chinois faisaient et bien eux mettent tout dans leur bouche et mangent ce qu'ils peuvent puis recrachent le reste sur la table, oui j'ai bien dit sur la table. Ici une table sale est signe de bon repas, c'est pas grave si la nappe est salie ... je vais faire pareil en France et je dirai que c'est parceque j'ai bien mangé. Tiens d'ailleurs ils font pareil avec les crevettes il les mettent toute entiere dans la bouche et la decortiquent avec les dents a l'interieur de la bouche puis recrachent exxactement ce qu'il faut ils sont forts ces chinois !

Alors ce plat on l'a commandé parcequ'on avait encore un petit creux a la fin mais on l'a vite regretté! sur les photos elles n'avaient pas l'air aussi grosses en fait elles font plus que la taille d'une main et sont tout bonnement pas mangeable, ils mettent dedans un epice assez sucré et indefinissable mais pas tres bon et c'est surtout assez gras.

Allez j'arrette de vous mettre l'eau à la bouche ! a bientot